La génétique vue par un psy

Publié le par Betty Boob


Pêché dans "Désir d'enfant", eds Marabout, 2005, extraits de M. Rufo p.59 et 55 :

" Lorsque la malformation ne peut être clairement expliquée, les parents construisent une relation génétique imaginaire. Ils cherchent dans l'histoire familiale l'évènement qui pourrait permettre de comprendre. Par exemple, ils vont relier une dysortographie au lointain suicide d'un parent mélancolique.
[...]
Le diabétique qui a un enfant diabétique peut voir dans la transmission de la maladie une forme de filiation sur le registre morbide. Les parents transmettent bien la couleur des yeux, certains traits de caractère, pourquoi semblerait-il impossible qu'ils donnent aussi leurs pathologies
? "

Et quoi ?...

Remonter à un parent mélancolique pour expliquer une dysortographie est certes surprenant. Il faudrait savoir par quelle genèse cette personne a fait ce lien, et qu'est-ce que cela signifie pour elle au juste. Par contre, comme contre-exemple, celui du diabète est vraiment bien choisi. Justement, il existe une forme de diabète où la mutation d'un gène a pu être mise en évidence. Pour d'autres formes il semble qu'il existe des gènes prédisposants, qui seraient activés, ou non, par des facteurs extérieurs. Il y a quantité de petites ou grosses maladies qui ont un facteur génétique. Que les parents se demandent si il y a eu transmisison génétique est donc une interrogation parfaitement légitime. Ce qui est plus difficile à expliquer c'est que la génétique n'est pas forcément déterminante mais peut être seulement prédisposante.

Une bien piètre démonstration pour dire que le propre de l'homme est d'avoir besoin de faire des liens de cause à effet, quitte à parfois créer ces liens de toute pièce. L'homme a horreur du non sens, voilà tout le message de Rufo. Ce n'est pas une découverte ! Néanmoins, il existe toujours une explication, éventuellement statistique. Ce n'est pas la même chose de ne pas savoir quelle est l'explication que de déclarer qu'il n'y en a pas.
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C
Et alors à quoi ça sert les fiches sur les antécédents médicaux familiaux qu'il faut gentiment et consciencieusement remplir lorsqu'on consulte ??? On en fait des confettis !!!
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G
s't'plaid, soit gentil avec tonton ruffo. il aime pas les tétons, il trouve que l'allaitement long est une maltraitance, alors qu'il s mette a critiqué et condamner la souffrance. faut etre gentil! merte, le pauvre, il a fait un arret du coeur affectif. ayons de la compassion pour lui. puisqu'il n'en a pas pour la souffrance d'un parent(et puis pourquoi les parents n'aurais pas le droit a trouver une réponse? qui leur convient pour avancer? chacun gére ses émotion comme il le veux non mais merte tonton ruffo)
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