Et surtout reposez-vous !
Pêché sur le site du collectif des sages-femmes de demain, dont le but essentiel est de refuser de prescrire les IVG médicamenteuses. On peut y trouver un témoignage édifiant sur un tout autre sujet :
" Mes grossesses sont difficiles puisque je suis allongée 9 mois. Le médecin gynécologue ne m'a jamais proposée de suivi à la maison. Il me demandait le repos absolu et m'imposait de faire 30 kms pour le suivi, ce qui entrainait à chaque fois des séries de contractions vraiment pénibles et inquiétantes. Mais comme le médecin imposait, nous 'disposions'. C'est justement une sage-femme ayant mis au monde l'un de nos enfants, très étonnée de ces déplacements 'obligatoires' qui m'a conseillée de me faire suivre à domicile par une des ses collègue libérale. "
Un grand classique du suivi des femmes enceintes à la française.En cas de grossesse pathologique les médecins prescrivent des arrêts de travail, le repos, parfois absolu ou presque, surtout pas de transport (voiture, train, métro, avion), mais tout le monde trouve normal que la femme enceinte fasse des dizaines de kilomètres ou une heure de trajet hebdomadaire pour le suivi à l'hôpital. Ces mêmes personnes ne se demandent pas si elle risque de perdre son job en arrêtant si tôt, ni si elle doit faire les courses à pied, si elle a d'autres enfants à charge, le ménage à faire, ou habite au quatrième sans ascenseur.... Le repos absolu est un luxe que peu de gens peuvent se permettre. Pourtant le plus souvent la plupart des examens de suivi pourrait être fait à domicile (sauf écho), y compris le monitoring. A quand un suivi cohérent des femmes ayant une grossesse difficile ? Quand se décideront-ils à proposer une aide à domicile, et à faire le plus gros des visites à domicile ?